Affaire des prothèses mammaires PIP : un premier décès

Une femme, qui aurait porté des prothèses mammaires défectueuses fabriquées par la société varoise Poly Implant Prothèse, est décédée en début de semaine.

C’est l’association PPP (asso de défense des Porteuses de Prothèses PIP) qui a annoncé la dramatique information : une femme, présentée comme une ancienne porteuse de prothèses mammaires défectueuses commercialisées par la société varoise Poly Implant Prothèse (P.I.P), est décédée en début de semaine.

« C’est avec une profonde tristesse et une colère non dissimulée que l’association PPP vous annonce le premier décès parmi les victimes PIP […] La victime avait contracté au contact des implants un lymphome. » Ces prothèses défectueuses, à base de gel de silicone industriel, ont été retirées du marché par l’Afssaps (Agence des produits de santé).

 

2. 1 400 plaintes déposées

La société PIP a quant à elle été mise en liquidation judiciaire, est son gérant est en ce moment-même sous le coup d’une enquête judiciaire, enquête ouverte par le parquet de Marseille en mars 2010.

1 400 plaintes ont été déposées depuis mars 2010 contre l’entreprise varoise, auprès du pôle de santé publique du parquet de Marseille, par des femmes portant ce type d’implants.

Et selon l’Afssaps, environ 30 000 femmes auraient reçu depuis 2001 ces prothèses PIP.

L’association PPP, de son côté, sera reçue au ministère de la Santé le 14 décembre prochain (source : AP).

Quitter la version mobile